21 – Le poste de secours

 

 

Site N°2121

 

    Avec les progrès de l’armement, les blessures sont plus nombreuses et plus complexes, la médecine suit le soldat, répare et soigne quand c’est possible. Honneur aux « Anges blancs » qui ont sauvé bien des vies.

 

Le service de santé des armées

Extrait du registre de Victor Heidet concernant M. Lefevre, M. Rialland et M. Jacquot.

Extrait du registre de Victor Heidet concernant les docteurs Lefevre et Rialland et Marguerite Jacquot, infirmière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  Le service de santé des armées  suit de très près les opérations militaires. Il est composé de soignants intervenants, qui sont souvent des militaires. Le service est très vigilant et très important pour le bon déroulement des opérations militaires. Il doit être à  proximité des zones de combat pour pouvoir intervenir à  n’importe quel moment auprès des blessés. C’est d’ailleurs pour cela que des hôpitaux de campagne,  établissements provisoires, sont installés non loin des zones de combat.

 

La pénicilline

 

                 Elle fut découverte le 3 septembre 1928. Ce fut le premier antibiotique.

                 Les  guerres amènent souvent des progrès technologiques et médicaux importants. C’est le cas avec le développement de la pénicilline pendant la Seconde Guerre mondiale.  Jusqu’au début des années 1940, les infections bactériennes des blessures ou des maladies sont traitées avec des sulfamides. Ils sont efficaces pour traiter certains états, mais pas dans le cas des maladies streptococciques. La recherche se porte alors sur le développement de nouveaux médicaments qui agiraient selon le principe que certains microbes peuvent en détruire d’autres.

                 En 1928, à Londres,  Alexander Fleming, professeur de biologie, avait découvert par erreur les antibiotiques et les tueurs de bactéries. Il avait remarqué que  parmi les cultures de staphylocoques sur sa paillasse, l’une d’elles était contaminée par un champignon qui avait tué le staphylocoque. Fleming a identifié la moisissure comme appartenant à la famille du pénicillium. Au début, il l’appelle « jus de moisissure ›, puis la nomme pénicilline. Il a publié sa découverte en 1929 mais elle n’a guère attiré l’attention

                 En 1939 le professeur Howard Florey et Ernst Chain, un réfugié juif de l’Allemagne nazie , s’intéressent à Oxford, aux propriétés antibactériennes de la matière organique variée, comme la penicillium, remarquée par Alexander Fleming, dix ans plus tôt. En mars 1940, leurs résultats  de leurs essais cliniques démontrent que mêmes les infections bactériennes les plus sévères peuvent être contrôlées par la pénicilline sans effets nocifs. Malheureusement, en laboratoire, la pénicilline ne peut être produite qu’en infime quantité. Il faudrait la produire industriellement mais le Royaume Uni à ce moment-là n’en a guère les moyens.

Heureusement, une démarche auprès de la fondation américaine Rockefeller leur permet de trouver l’industriel approprié. En 1942, la pénicilline est en pleine production en Amérique. Son utilisation est capitale, cet antibiotique protège la plaie des infections en attendant que le patient soit évacué sur l’hôpital et opéré. En 1945, Alexander Fleming,  Howard Florey et Ernst Chain reçoivent le prix Nobel de médecine.


Fabrication de la pénicilline, Les actualités françaises, 1945 (sources : INA)

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